Contrairement à la plupart des approches classiques, l’IME a identifié plusieurs formes de motivation :
17 % des salariés disent "aimer leur métier depuis toujours", sans forcément se l’expliquer ou dire pourquoi" et/ou "même s'il est difficile ou si les autres le dévalorisent"
24 % des salariés sont "facilement démotivés" quand le management ne répond pas à leurs attentes ou que la crise passe par là...
24 % des salariés disent ressentir au travail "un intense désir de réussir et une peur excessive d'échouer, sans qu'il y ait forcément de grands enjeux"
15 % déclarent ressentir "un sentiment de déception ou de frustration même si les résultats sont bons et reconnus comme tels"
La plupart des individus n’ont pas conscience de la forme de motivation qui les fait agir. Il est donc d’autant plus difficile pour le manager de s’y retrouver et d’adopter le management qui
convient.
Touchant au total plus de 40 % des actifs (d'après l'ESTIME), l’hyperinvestissement émotionnel au travail est un comportement à tendance obsessionnelle qui entre dans le cadre des addictions comportementales.
Il fait le lit des formes majeures de risques et troubles psychosociaux.
Dans ses manifestations les plus graves, il se traduit par :
15 % des répondants* déclarent que "Le moindre échec au travail me donne le sentiment d'un véritable traumatisme dont j'ai du mal à me remettre (déception intense, détresse, désespoir, etc.)"
16 % des répondants* reconnaissent que "Mon travail me rend amer, indépendamment du climat qui y règne ou de mes résultats, et ce sentiment d'amertume revient à chaque fois que j'y pense"
* Pourcentage de répondants d’accord ou tout à fait d’accord avec la question.